Le saule amoureux attendait là dans la clairière, droit dans la mousse, pascient comme à son ordinaire. Dans le feuillage de l'arbre millénaire, des petits papiers se balancaient au grés du vent. Ces lettres était des souhaits, formuler par les habitants de l'ile, des centaines de voeux de bonheur, de chance et de santé. Ici les désirent prenaient forment car un enchantement bénissait la clairiaire tranquille: on disait qu'un jeune homme fou d'amour pour une femme qui se refusait à lui était mort de chagrin, là sur ce rocher, là où poussait le saule. Avant de mourir, il pardonna au monde, jurant d'apporter à tous les êtres ce qu'il désiraient. La légende disiait qu'il s'était transformé en esprit bénéfique et réalisait les voeux, d'où tous les papiers.